Cloud souverain : 8 acteurs français s’érigent en alternative à Microsoft 365
À la suite des annonces du président de la république française sur le « retard » pris par le cloud souverain, Whaller, Atolia, Jalios, Jamespot, Netframe, Talkspirit, Twake et WIMI annoncent être en mesure de proposer dès aujourd’hui une alternative solide et opérationnelle à la suite logicielle Microsoft 365 (anciennement Office 365), récemment déclarée « non conforme » par le directeur interministériel du numérique.
Représentant plus de 3 millions d’utilisateurs, ces entreprises françaises du numérique, qui travaillent déjà tous pour des acteurs publics (administrations, collectivités), commercialisent ainsi des alternatives à l’ensemble des services fournis par Microsoft : messagerie, traitement de texte, chat, visioconférence, stockage de document … « La doctrine “Cloud au centre” peut être mise en œuvre très rapidement, avec un moyen très simple : acheter des solutions françaises, plutôt qu’américaines. Ces solutions existent, et sont opérationnelles dès aujourd’hui. Cela fait bientôt un an que l’on entend des discours sur l’importance de créer un cloud souverain. Il faut désormais passer aux actes », déclare Alain Garnier, président de Jamespot et porte-parole du collectif.
Des entreprises françaises pour un Cloud souverain
Les suites logicielles fournies par les champions français de la « digital workplace » présentent trois atouts déterminants :
D’abord elles garantissent que les données sont 100 % des données souveraines. Non seulement elles respectent le RGPD, mais mieux, elles ne sont soumises à aucune loi extraterritoriale et notamment le fameux Cloud Act. En effet, ces solutions sont toutes hébergées par des acteurs eux aussi Européens et se passent des Clouds américains ou chinois. Ces solutions sont aussi toutes éligibles à être intégrées dans des infrastructures certifiées SecNumCloud se conformant ainsi aux exigences les plus fortes de l’État en termes de sécurité.
Ensuite, ce sont des entreprises 100 % françaises dont les dirigeants sont présents localement et peuvent travailler de concert avec leurs clients et les acteurs publics pour collaborer sur le long terme. Ces entreprises développent de l’emploi majoritairement sur le territoire franco-européen et génèrent des flux financiers qui participent activement à l’économie de le France.
Enfin, elles proposent des solutions respectant à 100 % la nouvelle doctrine de l’État du « Cloud au centre ». Ces entreprises ont par ailleurs choisi, pour les plus anciennes, de privilégier un modèle de développement favorisant leur indépendance capitalistique et sont donc des partenaires de confiance pour l’État dans le développement de sa propre souveraineté.
Pour un État qui achète local
En sa qualité d’État stratège et avec l’aide de la DGE, de la BPI (Plan d’Investissement d’Avenir, JEI, Crédit d’Impôt Recherche…), l’État a participé au développement technologique de la plupart de ces huit solutions de Digital Workplace. Avec cette décision de la DINUM, il existe là un momentum unique où l’État acheteur pourrait emboîter le pas de l’État investisseur. Le marché de la Digital Workplace est estimé en France à 2 milliards d’euros d’ici 2023, selon une étude du cabinet Markess (source : ITRNews).
Les agents de l’État peuvent donc dès à présent choisir ces acteurs dynamiques pour réussir leur transformation digitale dans des courts délais, conformément au défi imposé par la doctrine du Cloud au centre. Les dirigeants de ces huit champions français de la Digital Workplace ont pleinement conscience de l’enjeu et sont ainsi prêts à développer de nouvelles coopérations technologiques et stratégiques visant à accélérer l’adoption de leurs technologies. C’est un atout de pouvoir compter sur des acteurs de proximité.